Pourquoi on complique tout et comment en sortir 
“Comment tu vas toi en ce moment ?”
“C’est compliqué.”
T’as remarqué toi aussi que l’être humain avait tendance à tout compliquer ?
Parfois volontairement (coucou les marketeurs et politiciens 
), le plus souvent inconsciemment.
Comme disait l’ami Confucius : “La vie est simple mais on insiste à la rendre compliquée”.
Et je pourrais ajouter : “Le business est simple mais on insiste à le rendre compliqué”.
Ce phénomène a même un petit nom : le biais de complexité ou effet “Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?!”. 
Il consiste par exemple face à un problème à donner plus de crédit à une solution complexe qu’à une solution simple.
Tu sais le fameux “si c’était si simple ça se saurait” ou “ça parait trop facile, c’est louche”. 
Et quand il s’agit de développer son activité de freelance, on n’échappe pas à la règle.
On s’imagine faire face à un monstre démesuré qu’on doit affronter en attaquant de toutes parts. 
On se retrouve rapidement alors à :
- (re)créer son site internet
- lire des articles et des bouquins
- suivre des formations et des programmes
- publier des posts sur LinkedIn
- réécrire son profil
- revoir ses offres et en imaginer de nouvelles
- agrandir et entretenir son réseau
- assister à des webinaires
- retravailler ses propositions
- écouter des podcasts
- se lancer sur un nouveau réseau
- refaire le plein de snacks
- etc, etc…
Le tout en même temps.
Une part de nous trouve ça plus facile de s’occuper d’un problème complexe que d’un problème simple.
Non c’est pas très logique mais qui a dit qu’on l’était ? 
Qui n’a jamais connu quelqu’un qui essaie de faire des économies en comparant pendant des heures les détails techniques de différents forfaits de téléphone alors qu’il dépense 5 fois plus chaque mois dans des fast food ?
Le biais de complexité est super intéressant car à première vue on pourrait penser qu’il fonctionne à l’inverse des autres.
Typiquement, les biais cognitifs permettent à notre cerveau d’économiser de la bande passante et éviter un court-circuit.
Le biais de confirmation nous évite d’avoir à réfléchir et mettre à jour nos croyances en gardant ce qui valide ce que l’on pense déjà et en ignorant le reste.
Le biais de disponibilité nous évite d’avoir à considérer tout ce que l’on sait sur un sujet et à conclure rapidement avec ce qu’on a sous le nez à un instant T.
Avec le biais de complexité c’est pareil, ce n’est qu’une échappatoire.
En imaginant que les choses sont plus compliquées qu’elles ne le sont, on s’autorise à abandonner et à justifier nos échecs ou notre manque de résultats.
Et ça n’a rien à voir avec le fait qu’on ne soit pas assez motivé ou persévérant.
C’est juste un mécanisme de défense de notre cerveau qui essaie de nous préserver.
Heureusement pour nous, la grande majorité du temps ce n’est qu’une illusion.
Court-circuiter le biais de complexité 
Quand on fait face à trop d’informations sur un sujet, on a tendance à le voir plus compliqué qu’il ne l’est réellement.
Alors que bien souvent, comprendre et maîtriser les fondamentaux suffit à faire 90% du boulot.
A cause de ce fameux biais, on bute sur les 10% restants et on délaisse le reste.
Comment faire pour se rendre compte qu’on en est victime puis s’en débarrasser ?
Au risque de te décevoir, la solution n’est pas si compliquée que ça. 
Cela dit, comme souvent, elle n’est pas facile pour autant.
On va en fait se servir du rasoir d’Occam (aussi appelé principe de simplicité).
C’est un outil utilisé dans la résolution des problèmes pour éliminer les options les moins probables.
Il suggère que la solution ou l’explication la plus simple est souvent la meilleure.
Ça ne veut pas dire qu’il faut forcément chercher à tout simplifier à l’extrême mais qu’à défaut de preuves, il vaut mieux écarter ce qui semble plus compliqué.
Ça permet d’avancer plus vite, de passer à l’action et donc d’atteindre plus rapidement la solution ou l’explication.
Et concrètement, ça donne quoi ?
Concrètement, bloque du temps régulièrement dans ton agenda pour souffler et prendre du recul.
Fais un zoom arrière sur ta problématique et observe-la dans son ensemble ainsi que le système dans lequel elle se trouve.
Souviens-toi que rien n’existe en parfaite autonomie.
Ton problème possède des causes et des effets sur ce qui l’entoure.
Une fois que t’as cartographié tout ça, demande-toi :
- Qu’est-ce que je continue à faire par habitude mais qui ne sert à rien ?
- Qu’est-ce qui semble utile dans l’absolu mais pas au stade où j’en suis ?
- Quelles opportunités je peux mettre de côté pour l’instant ?
Et tu mets un bon coup de balai dans tout ça ! 
Tu gardes le reste puis tu traces le chemin le plus direct possible de ta situation actuelle A vers ta situation désirée B.
Enfin, tu réfléchis à ce qui a le plus de chances de te faire passer d’une étape à l’autre et t’hésite pas à demander de l’aide quand il y a un trou que tu ne parviens pas à combler.
Mais surtout, tu ne retombes pas dans le travers de chercher des solutions compliquées.
Besoin d’y voir plus clair et d’avancer dans ton activité ? Envoie-moi un message m’expliquant ton A → B.
D’ici là, passe une super journée sans te prendre (trop) la tête !
– Alex 
Si t’as trouvé ça intéressant, fais-en profiter !
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