Salut ! 👋
En parlant de lien humain, celui-ci est également indispensable pour développer son activité et pas seulement pour sa santé mentale.
Le freelancing, c’est surtout une question de relations humaines. 🧑🤝🧑
Être en mesure de les construire puis de les entretenir.
Pour ça, il est vital de savoir poser des questions pour mieux comprendre et aider l’autre. Et parfois, certaines de ces questions peuvent être un peu… personnelles, délicates, sensibles.
Ce qui fait qu’on n’ose pas toujours les poser et le manque d’informations qui en résulte vient nous impacter plus qu’on ne le pense.
Il nous empêche par exemple de :
- Préciser notre positionnement et le rendre réellement efficace
- Mieux cerner le projet d’un prospect et réussir à le convaincre
- Construire une offre ciblée et qui donne vraiment envie
Voyons ensemble pourquoi il est si intimidant de poser certaines questions et comment oser le faire malgré tout d’une façon non intrusive et productive.
Le cœur du problème ❤️
Comme je le disais en intro, les questions sont à la base même de nos activités.
Que ce soit pour définir et affiner notre positionnement, mettre sur pied nos offres et les améliorer, comprendre la situation dans laquelle se trouvent nos prospects pour les aider…
On est amené à très souvent porter notre casquette d’enquêteur. 🕵️
Sauf que personne ne nous a appris à le faire et creuser pour obtenir certaines informations peut nous mettre mal à l’aise, nous donner l’impression d’être trop intrusif voire même de franchir la barrière de l’impolitesse.
On craint de poser la question de trop qui nous refermera la porte au nez.
Et pourtant, on nous explique qu’il est indispensable de le faire.
Qu’il est indispensable de se renseigner sur le budget de nos prospects, sur le fonctionnement de leur business model, sur ce qu’ils ont à y gagner personnellement, sur l’impact de leurs problèmes, sur la personne qui prend vraiment les décisions…
C’est censé être naturel et simple !
Sauf que ça ne l’est pas. 🤷♂️
Si poser des questions inconfortables était naturel et simple, elles ne seraient pas inconfortables et on ne serait pas en train d’en parler.
Je ne suis pas psychologue mais il y a manifestement un certain nombre de raisons et de blocages internes parfaitement légitimes qui l’expliquent.
Les plus importants étant la peur d’offenser notre interlocuteur avec une question qu’il jugera déplacée, perdre une opportunité ou plus grave encore, entacher notre réputation.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe une solution simple à ce problème.
Elle n’est pas miraculeuse, elle ne permet pas d’hypnotiser nos prospects pour obtenir toutes les infos qu’on veut, ni de se sentir instantanément 100% en confiance mais elle participe grandement à y aider.
La “méthode” de la politesse 🙇
Je t’ai prévenu, il n’y a rien d’exceptionnel ou de magique là-dedans mais ça reste néanmoins efficace.
L’astuce consiste simplement à demander la permission au préalable.
Peu importe la sensibilité des informations que tu recherches ou la difficulté de les obtenir, demander l’autorisation avec une bonne raison de le faire augmentera drastiquement tes chances.
Ça fonctionne particulièrement bien en utilisant des formules comme “Est-ce que je peux…” ou “Ça ne vous dérange pas si…” avant d’exprimer ta requête.
C’est presque trop simple en apparence mais demander la permission démontre ton respect et ta considération pour la personne en face de toi. Des qualités qui peuvent parfois manquer de nos jours. 🙄
C’est comme si tu lui disais « Je comprends que ce sujet est sensible et je vous laisse le choix d’y répondre ou non ».
Bien sûr, ça ne marche pas à tous les coups.
Certains prospects refuseront malgré tout de partager des informations pour X raisons : trop sensibles, manque de confiance, manque de considération, propriété intellectuelle…
Dans tous les cas, même si tu n’as pas l’autorisation, tu ouvres la voie à une communication plus transparente et à une relation basée sur la confiance.
Voici quelques exemples plus concrets que tu peux utiliser :
- Etes-vous ouvert à discuter plus en détails de ce sujet ?
- Je peux vous poser une question un peu plus personnelle ?
- Est-ce bon pour vous si on creuse un peu cette problématique ?
- Ça ne vous dérange pas si je reviens sur ce que vous venez de dire ?
- Est-ce que je peux encore vous poser quelques questions à ce propos ?
Comme d’habitude avec les exemples, ils restent à adapter à ton propre style et à ta propre situation mais tu comprends mieux le principe.
Peu importe la forme, l’idée est d’obtenir cette fameuse permission afin de poursuivre et de poser les questions qui nous intéressent le plus.
C’est une simple formule de politesse mais qui change tout.
Ça t’est déjà arrivé de ne pas oser poser une question ou qu’on te refuse d’y répondre ? Est-ce que t’utilises déjà certaines tournures ou formulations ?
– Alex 😊🤘