Mon point de vue sur cet éternel (faux) débat 🥊

Hello !

Je t’écris cet article depuis mon bureau, dans le noir, persienne fermée, ventilateur à fond… et oui, ça rigole pas dans le Nord quand il fait plus de 25°C ! 😅

Ce matin encore, je suis tombé sur un post récurrent sur LinkedIn.

C’était une rédactrice web qui expliquait son choix de se spécialiser après un certain temps à écrire pour des clients divers et variés. Et à cette occasion elle lançait le débat : Généraliste VS Spécialiste. 🥊

Bien que je sois d’accord avec la plupart de ses arguments, même s’il y avait encore quelques clichés à la vie dure, pour moi il n’y a pas vraiment lieu à débat et je vais t’expliquer pourquoi.

freelance indépendant généraliste ou spécialiste

L’analogie qui suit pourra t’aider à mieux comprendre ce processus de spécialisation, que tu sois à priori pour ou contre, et éventuellement t’orienter dans ton choix.

Pour commencer, je dirais que la plus grande idée préconçue autour de la spécialisation est qu’il s’agit de ne plus faire qu’une seule chose dans sa vie de freelance. Par exemple se concentrer sur un secteur ou une compétence en particulier.

A ce titre, je vois régulièrement des personnes dites “multipotentiel” ou autres “slasheurs” refuser en bloc cette possibilité car elles ont besoin d’être stimulées intellectuellement et ont peur de l’ennui.

Et je peux comprendre ! Si pour elles, être spécialisé revient à bosser à la chaîne en usine, à répéter la même chose toute la journée… c’est sûr que ça donne pas trop envie et il existerait bien moins de spécialistes tout autour de nous.

Comme quoi, on a l’impression d’entendre parler de ce sujet à longueur de temps et tant de personnes se trompent encore sur ce qu’est vraiment la spécialisation. 🤔

Prenons la métaphore de la seringue pour aller plus loin (c’est plutôt dans le ton en ce moment). Les phobiques, je vous conseille de détourner le regard ou de serrer les dents. 💉

La spécialisation donc, c’est l’action volontaire de concentrer ses talents dans une direction très précise pour un impact futur plus large.

Tu affines et réduis le plus possible ton focus jusqu’à pénétrer dans l’hypoderme d’une problématique. Puis tu utilises toutes les ressources autour de toi pour résoudre cette problématique et formuler une solution complète et efficace.

T’as certainement dû constater cette dynamique avec ta propre expertise au fil du temps.

De mon côté, c’est exactement ce qu’il se produit dans chacun de mes domaines d’intervention.

Par exemple, celui du positionnement, vu que c’est le sujet de cet article.

Et bien il y a quelques années, mon approche et ma compréhension de cette problématique étaient superficielles. Elles s’arrêtaient à l’épiderme du problème.

A tel point que quand j’accompagnais un freelance, notre travail ensemble se faisait autour de simplement 4 questions (j’ai honte en y repensant 😳).

A ce stade, où habituellement un généraliste passe à autre chose, on pourrait se dire que le sujet n’est pas si intéressant que ça et que “la question elle est vite répondue” (oui j’ose déterrer des buzz en mode ringard 😅).

Sauf que j’ai continué à creuser parce que le sujet me passionne et qu’aider les indépendants à obtenir les meilleurs résultats possibles me passionne.

J’ai concentré mon laser dans cette direction pendant un temps, assez pour atteindre la couche inférieure de cette problématique, son derme.

Elle est tout à coup devenue plus complexe, plus nuancée, plus intéressante.

Elle nécessitait donc en retour une solution elle aussi plus complexe, nuancée et intéressante.

En réalité, le sujet l’avait toujours été. C’est juste qu’en restant à sa surface, à son épiderme, on ne pouvait pas le réaliser.

Dans la zone du derme, tu commences à relever la tête et à regarder tout autour de toi.

Tu fais des connexions, des ponts avec ce qui t’entoure.

Tu prends conscience qu’un tas de choses peut t’aider à résoudre ce problème plus efficacement. Que ce soit d’autres compétences, d’autres sujets d’études connexes ou non, d’autres personnes, peu importe.

Et en continuant à creuser dans la même direction, t’atteins finalement la couche la plus profonde : l’hypoderme.

A ce stade, tu te mets à tirer partie de toutes les ressources devant lesquelles t’es passé dans le derme pour améliorer toujours plus ta solution.

C’est comme ça que l’exercice en 4 questions que je proposais s’est peu à peu transformé en une méthode quasi scientifique comportant 6 étapes, des facteurs et critères de notation, des exercices additionnels, etc.

La problématique du positionnement est infiniment plus vaste et complexe que ce que j’imaginais à l’époque. Et la solution pour y répondre efficacement a dû évoluer en même temps que mon expertise sur la question.

C’est de cette manière que la spécialisation fonctionne et c’est comme ça que les spécialistes transforment une concentration de leurs efforts en une solution complète à une problématique plus complexe et nuancée qu’il n’y paraît de prime abord.

A l’image de l’aiguille qui doit être assez fine et pointue pour pénétrer les couches de la peau et une fois au bon endroit, pouvoir injecter son contenu qui se diffusera à tous les tissus environnants.

Est-ce que le fait que je me sois intéressé à d’autres domaines comme la prise de risque dans le monde de la finance ou encore la psychologie pour alimenter ma solution liée au positionnement fait de moi un généraliste ou un “non-spécialiste” ?

Évidemment que non, parce que c’est comme ça que fonctionne une spécialisation.

On commence par creuser bien droit dans une direction donnée pour passer les couches superficielles que tout le monde voit. Et seulement ensuite, on élargit notre expertise, notre champ de compétences, nos recherches avec toujours en tête notre objectif initial.

Non pas par ennui ou manque de stimulation mais pour servir la cause qu’on a choisi, pour apporter une solution complète à une problématique importante et douloureuse.

Voilà pourquoi je pense qu’il n’y a pas débat entre généraliste et spécialiste.

Parce que pour beaucoup de personnes (par manque d’expertise sur le sujet justement), ça revient à comparer de manière bancale deux profils rares et extrêmes : d’un côté le généraliste qui a très bien réussi et de l’autre le spécialiste geek dans sa cave qui ne vit que pour son sujet de prédilection.

Ça n’aide franchement pas toutes celles et ceux qui se posent sérieusement et honnêtement la question de la spécialisation.

Bref, je viens de dépasser la barre des 1000 mots donc je vais arrêter là car je voudrais pas passer pour un spécialiste relou. 😇

Si t’as la moindre question ou que tu veux continuer à discuter sur le sujet, je suis juste derrière cet email. Je me ferai un immense plaisir de t’aider et de te conseiller.

Et d’ici là, si tu connais un autre freelance qui hésite à se spécialiser ou qui est en plein dans le processus, transfère-lui pour le conforter dans son choix, quel qu’il soit. 👍

– Alex 😊

Si t’as trouvé ça intéressant, fais-en profiter !

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